DES AMENAGEMENTS QUI FONT LA DIFFERENCE - Inspirons le quartier

DES AMENAGEMENTS QUI FONT LA DIFFERENCE

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Pour se maintenir en milieu urbain, la biodiversité a parfois besoin d’un petit coup de pouce. Il s’agit par exemple d’intégrer dans nos bâtiments, nouvellement construits ou rénovés, quelques aménagements favorables à certaines espèces.

En complément au Guide du bâtiment durable, Bruxelles Environnement met à votre disposition 13 fiches de recommandations techniques portant sur des aménagements très spécifiques : par exemple l’intégration de nichoirs pour le martinet noir, le moineau domestique ou la pipistrelle commune, la construction d’une spirale à insectes, l’aménagement d’une mare ou d’une haie libre…

Ces aménagements, souvent peu complexes, peuvent vraiment faire la différence pour les espèces concernées en milieu urbain, d’autant plus qu’ils seront intégrés par un nombre important de constructions ou de rénovations.

Ces fiches sont complétées par des listes de plantes conseillées en Région de Bruxelles-Capitale. Les plantes indigènes seront quasiment toujours plus bénéfiques aux insectes indigènes car ces espèces ont co-évolué ensemble pendant des milliers d’années. Certaines espèces exotiques, en particulier les plantes aromatiques souvent originaires du sud de l’Europe, sont évidemment intéressantes en tant que condiments pour la cuisine et sont aussi souvent très nectarifères. Une tolérance est donc donnée à ces plantes pour autant qu’on évite de les planter dans l’espace public. Veillez donc à bien suivre nos recommandations à ce sujet. La liste des plantes exotiques envahissantes étant évolutive, c’est aussi une garantie de ne pas se tromper sur le choix des plantes.

Des cartes sont également mises à disposition du public concernant la présence des espèces visées par ces fiches de recommandations techniques. Basées sur les observations notamment encodées par les naturalistes dans le cadre des sciences participatives, elles sont essentiellement indicatives. L’absence d’observations ne signifie pas forcément que l’espèce n’est pas présente sur la zone examinée : l’observation de terrain est toujours complémentaire aux données existantes.